« Ne pas partir dans les décors… quoique ! »

La Nuit des rois, ça fait des semaines, des mois, des années qu’on en parle… Il a fallu lire la pièce, répartir les rôles, trouver les costumes et… l’argent pour tout ça. Ce qui nous a amené à nous démener en divers soupers de soutien, lotos, vente de vins et j’en passe… Mais, il faut maintenant s’arrêter sur un point vital dont on parle peu lorsqu’on communique à propos d’une pièce : les décors.

C’est jeudi soir, il est 17h30. De tous les coins du canton, les Funambuliens et Vertigiens arrivent à Gambach. Ce soir, pas de maquillage, pas de costumes, pas d’accessoires… Les accents poétiques de Shakespeare laissent place au concert parfois cacophonique des perceuses, raboteuses, visseuses, ponceuses et autres –euses. Sous l’œil attentif d’Emile Monney, le « chef décorateur » et des plus doués d’entre nous, le décor prend forme, lentement…

De longues heures durant, le travail est acharné mais n’entame pas la bonne humeur des ouvriers, entretenue par des choix musicaux – parfois douteux – de nos « DJs » improvisés. On ne le dira jamais assez, les travaux forcés en musique c’est toujours mieux… enfin presque toujours…

Finalement, le chef donne le signal de la retraite et donc… du rangement, moment où les moins manuels d’entre nous peuvent à leur tour donner la pleine mesure de leur motivation en balayant, aspirant, rangeant, nettoyant, ripolinant, dans une bonne humeur maintenue cette fois par la pensée du petit pic-nic qui conclura la soirée « décor ».

Il ne vous reste plus qu’à venir découvrir le résultat de ce travail de tous les instants les 10, 11, 12, 13 et 17, 18, 19 novembre 2016. Chacun de nous a mis son cœur pour que La Nuit des rois soit une pure merveille que nous nous réjouissons de partager avec vous…

Et Merci Merci Merci à tous ces volontaires, ces bénévoles de la poésie qui donnent sans compter…